La vidéo est une interview accordée par Aras au Bureau du Procureur général à des journalistes de la presse étrangère le 11. Dans un message publié en même temps que la publication, Aras affirme qu'« à la lumière des derniers événements dans le pays (…) il se souvient la nécessité de distanciation, d’indépendance et d’harmonie entre les puissances ».
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L'enregistrement intervient avant la rencontre de Bolsonaro avec des diplomates au Palácio da Alvorada. Le procureur général ne mentionne pas directement les attaques lancées par le président à cette occasion ou dans d'autres circonstances.
Dans la publication, Aras affirme que lors des élections de cette année, « celui qui sera élu prêtera serment » et que ce qui s'est passé aux États-Unis lors de l'investiture présidentielle, lorsque les partisans de l'ancien président Donald Trump ont envahi le Capitole, ne se reproduira plus. au Brésil.
Au cours de l'interview, le PGR déclare avoir « confiance dans les sondages et dans le système électoral brésilien ». Il déclare qu'il n'est pas possible d'accepter l'allégation de fraude, car la machine à voter électronique a fait preuve de succès et d'équité au fil des années.
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« La polarisation du Brésil n’est pas différente de celle des autres pays. Ici au Brésil, nous avons non seulement recherché des mesures juridiques qui punissent les coupables, mais nous avons également promu des programmes de pacification sociale et de respect de ceux qui s'y opposent », a-t-il déclaré.
Manifestation d'avocats
Mardi (19), plus de 40 procureurs fédéraux ont envoyé une représentation à Aras dans lequel ils exigent une enquête contre Bolsonaro pour attaques contre le système électoral. Trente procureurs adjoints de la République ont également publié une déclaration publique – il s'agit d'un poste important dans la structure du ministère public fédéral.
Depuis son entrée en fonction, Aras n’a déposé aucune plainte contre Bolsonaro.
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Qu’en pensent les présidents de la Chambre et du Sénat
Dans cette histoire, le silence du président de la Chambre, Arthur Lira (PP-AL), concernant les déclarations de Bolsonaro, attire l'attention. L'attitude est différente de celle adoptée par le président du Sénat, Rodrigo Pacheco (União-MG), qui a déclaré que la sécurité du processus électoral ne pouvait plus être mise en doute.
(Photo du haut : Reproduction/José Cruz/Agência Brasil)