Crédits image : Julie Cotinaud

Le combat du mouvement LGBTQIA+ va au-delà de la Journée internationale de la fierté

Le 28 juin marque la date internationale de la LGBTQIA+ Pride dans la lutte contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, il existe encore 69 pays dans le monde dotés de lois qui criminalisent l’homosexualité.

Beaucoup de gens encore questionIls aiment l’importance pour les groupes minoritaires d’avoir des dates commémoratives. Cette question va au-delà de la fierté. Cela signifie une résistance aux lois et politiques discriminatoires qui existent encore dans la société.

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@louieponto

pourquoi aujourd'hui c'est le jour de la fierté #lgbt ? #mur de pierre

♬ son original – Louie Ponto

Tout n'est pas arc-en-ciel

La peine de mort pour les actes sexuels entre personnes de même sexe s'applique toujours dans des pays comme Brunei, l'Iran, la Mauritanie, l'Arabie saoudite, le Yémen et les régions du nord du Nigeria, selon l'Internationale des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (Ilga).

Dans un rapport à BBC News Mundo, Nas Mohamed, 35 ans, raconte avoir dû fuir le Qatar pour éviter d'être tué. « Ma propre famille me tuerait », dit-il. Il est considéré comme le premier Qatarien gay à faire son coming-out publiquement.

Bien qu’il ne fasse pas partie des pays appliquant la peine de mort, le Qatar mène une politique anti-LGBTQIA+ stricte. Le pays accueillera la Coupe du monde 2022 et a déjà déclaré qu’il ne tolérerait pas les drapeaux arc-en-ciel et les démonstrations d’amour en public de la part de personnes du même sexe.

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Le Brésil ne figure pas non plus sur la liste, mais c'est l'un des endroits les plus violents au monde pour la communauté LGBTQIA+.

Selon une enquête réalisée par le Groupe Gay de Bahia (GGB), 135 morts violentes de personnes LGBTQIA+ ont été enregistrées au cours du premier semestre. Le taux est inférieur de 20 % par rapport à la même période en 2021, mais cela est dû à une sous-déclaration des décès.

Réalisations récentes

Sur les 193 pays reconnus par l'ONU, seuls 30 autorisent les mariages homosexuels. Au Brésil, la Cour suprême fédérale a déclaré légales les unions stables entre couples de même sexe en 2011. Mais ce n’est que deux ans plus tard que le Conseil national de la justice a obligé les bureaux d’état civil à enregistrer ces unions.

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Après un long procès, la Cour suprême du Brésil a également statué criminaliser l'homophobie comme une forme de racisme dans 2019.

En 2020, le STF a annulé la restriction interdisant aux homosexuels de donner du sang. Cette décision a été prise dans le contexte de la pandémie de Covid-19, qui a conduit les centres de transfusion du pays à enregistrer de faibles niveaux de dons.

Curto Curatelle

(Photo du haut : Reproduction/Flickr/Missbutterfly)

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