Le groupe est accusé des délits d'association de malfaiteurs armés, d'abolition violente de l'État de droit démocratique, de coup d'État, de dégradation qualifiée des biens de l'Union et de détérioration des biens classés.
PUBLICITÉ
Dans les plaintes, le ministère public fédéral (MPF) affirme que « tout le monde a crié des slogans démontrant l'intention de renverser le gouvernement légitimement constitué ».
L’objectif était « de mettre en place un gouvernement militaire, d’empêcher l’exercice des pouvoirs constitutionnels et de renverser le gouvernement légitimement constitué qui avait pris ses fonctions le 1er janvier 2023 ».
La réaction en chiffres
Jusqu'à présent, 835 personnes ont été signalées, dont 645 étaient des incitateurs (ils ont participé aux actes ou ont été arrêtés devant le quartier général de l'armée, mais n'ont pas vandalisé les bâtiments), 189 étaient des exécuteurs directs de l'invasion, du vandalisme et de la déprédation et un agent public par omission.
PUBLICITÉ
941 personnes arrêtées pour ces faits restent en prison.
Outre la condamnation, le MPF demande le gel préventif des avoirs de l'accusé en vue d'une future indemnisation.
(Source : Agence Brasil)
Voir aussi: