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Le Brésil va couler des porte-avions avec des déchets toxiques dans l'Atlantique

🚢 Les autorités brésiliennes ont décidé de couler l'ancien porte-avions "Foch" - rebaptisé "São Paulo" en 2000 lorsqu'il est devenu pavillon brésilien - qui errait en mer depuis des mois à la recherche d'un port de refuge, ont indiqué ce jeudi des sources militaires (deux ). La décision est controversée : le vieux navire de 2 mètres est rempli d'amiante, de peinture et d'autres déchets toxiques, selon plusieurs organisations environnementales.

« Compte tenu des faits présentés et du risque croissant que comporte la tâche de remorquage, en raison de la détérioration des conditions de flottabilité de la coque (…) il n'est pas possible d'adopter une autre ligne de conduite que le largage de la coque, par un naufrage planifié et contrôlé. », ont expliqué la Marine et le ministère de la Défense, dans un communiqué commun.

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Il y a deux semaines, la marine brésilienne a annoncé qu'elle jetterait l'ancre au vieux navire dans l'océan Atlantique, à 315 kilomètres des côtes du pays. Elle a toutefois précisé qu'elle n'autoriserait pas son retour dans les ports ou les eaux territoriales brésiliennes.

Plusieurs ONG avaient alors exprimé leur crainte que le Brésil ne s'engage «un crime environnemental majeur en mer« . L'association Robin des Bois a décrit le vieux navire comme «un colis toxique de 30 XNUMX tonnes" .

Construit dans les années 1950 à Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, le «Foch», qui a servi la Marine nationale pendant 37 ans, sera coulé par un remorqueur néerlandais, engagé par le chantier turc Sok Denizcilik.

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Le chantier naval avait racheté le porte-avions à la ferraille en avril 2021 pour le démanteler, mais risquait de l'abandonner faute de trouver un port pour le recevoir.

En juin 2022, le chantier naval turc a obtenu l'autorisation des autorités brésiliennes pour l'emmener en Turquie pour y être démantelé. Mais lorsqu'il a atteint le détroit de Gibraltar fin août, les autorités environnementales turques ont signalé que le navire n'était plus le bienvenu.

L'ancienne gloire de la Marine nationale, capable de catapulter des avions de 12 à 15 tonnes à une vitesse de décollage de 278 kilomètres par heure, avait été acquise par le Brésil en 2000.

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