Ce sera le premier recensement démographique brésilien à aborder les troubles du spectre autistique (TSA). L'Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE) souhaite savoir combien de Brésiliens possèdent cette caractéristique, mieux projeter les données de manière actualisée et les comparer avec les statistiques d'autres pays.
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L'État brésilien ne dispose actuellement d'aucune information sur le nombre de personnes autistes dans le pays et sur la manière dont elles sont réparties, ce qui rend difficile l'élaboration de politiques publiques et laisse cette partie de la population et ses familles impuissantes.
Les données des Brésiliens ont commencé à être collectées le 1er août. 👇
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Personne handicapée
Comme en 2010, les personnes handicapées sont incluses dans le questionaire cette année. Lors du recensement précédent, l'IBGE comptait 45,6 millions de personnes handicapées au Brésil, ce qui équivalait à l'époque à 23,9 % de la population. Mais ce chiffre a déjà été contesté à plusieurs reprises par des entités et organisations de la société civile.
O blog « Vencer Limites », par le journaliste Alexandre Ventura, explique que l'IBGE considère uniquement comme personnes handicapées celles qui éprouvent de grandes difficultés ou sont incapables de voir, d'entendre, de se déplacer, de bouger leurs membres supérieurs, de communiquer, de prendre soin d'elles-mêmes, de travailler ou d'étudier.
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Autochtones et Quilombolas sont également à la recherche
L'IBGE considère que ce sont les peuples indigènes et quilombolas qui s'identifient de cette manière. Ainsi, la première question posée est « vous considérez-vous comme autochtone ? ou "vous considérez-vous comme un quilombola ?" Après la question est toujours questionada le nom de la communauté dans laquelle ils vivent.
Cette année, un autre changement a lieu dans le recensement : le questionapproche dans un groupe autochtone. Il identifiera les données sur les infrastructures, l'éducation et les habitudes liées à cette communauté.
C'était un défi pour l'IBGE de cartographier les clusters. Ils continueront à servir de secteur de recensement pour les peuples autochtones, les groupes de ménages déterminés par eux et les terres déterminées par la National Indian Foundation (Funai). Pour les quilombolas, les zones déterminées par l'Institut national de colonisation et de réforme agraire (Incra) ont été prises en compte.
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Agglomérats
Le recensement prend également en compte les favelas, les communautés et les maisons sur pilotis. C'est le concept d'un cluster anormal et cette année, la forme d'identification a été améliorée grâce à des satellites de haute qualité, des contacts avec la mairie et des travaux sur le terrain. Pour être identifié, il doit nécessairement s’agir d’une occupation irrégulière.
L'enquête de cette année montrera également la précarité des services publics tels que l'approvisionnement et le traitement de l'eau, le ramassage des ordures, l'approvisionnement en électricité et l'assainissement.
source: Agence du Brésil
Photo à la une : Reproduction / Moacir Ximenes
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