La demande a été transmise pour analyse à la Direction du rapatriement des avoirs et de la coopération juridique internationale du ministère de la Justice et de la Sécurité publique. Cet organisme analyse des processus de ce type dus au fait que la Constitution brésilienne ne permet pas l'extradition de ses citoyens et que Robinho est présent dans le pays.
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Cependant, il appartient aux tribunaux brésiliens, avant que le gouvernement n'agisse, d'évaluer formellement la demande et éventuellement d'approuver l'exécution de la sentence étrangère, un processus prévu dans la Magna Carta et qui pourrait durer plusieurs années, selon les experts judiciaires.
Cette demande constitue la dernière tentative des autorités italiennes pour garantir que l'ancien joueur de l'équipe nationale, âgé de 39 ans, purge la peine à laquelle il a été condamné. Au début de l'année dernière, le parquet de Milan a demandé son extradition – refusée par le Brésil – et a émis un mandat d'arrêt international contre lui. Cette dernière demande empêche l'ancien athlète de voyager vers des pays avec lesquels l'Italie a des accords d'extradition.
Robinho a été condamné par la dernière instance judiciaire italienne le 19 janvier 2022 pour violence sexuelle en groupe contre une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans dans une discothèque bien connue de Milan. Le joueur milanais de l'époque, avec cinq autres compatriotes, a fait boire la jeune femme « au point de la laisser inconsciente et incapable de résister » et a ensuite eu « des rapports sexuels plusieurs fois de suite » avec elle.
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L'ancien attaquant brésilien a été condamné en première instance par le tribunal de Milan en 2017 et par la cour d'appel de Milan en décembre 2020. Son ami Ricardo Falco a également été reconnu coupable de ce délit.
Ce dernier tribunal a estimé que Robinho il a agi avec « un mépris particulier envers la victime, qui a été brutalement humiliée ».
(Avec AFP)
