Famille Ewbank - Gagliasso

Racisme sur le sol portugais : un mal toujours non résolu

L'épisode de racisme, rapporté par la famille Ewbank Gagliasso le week-end dernier, n'est malheureusement pas un cas isolé. Les données indiquent que la lacune de la législation portugaise, qui ne prévoit pas la haine raciale lorsqu'il s'agit de délits de discrimination et d'insulte, conduit à un flot de plaintes sans réponse judiciaire.

Samedi dernier (30), les acteurs Giovanna Ewbank et Bruno Gagliasso a révélé que leurs enfants Títi et Bless ont subi un acte de racisme dans un restaurant de Costa da Caparica, Portugal (CNN).

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selon rapport officiel, rendu public par le conseiller du couple, une femme blanche, qui passait devant le restaurant, aurait insulté les enfants et offensé une famille de touristes angolais qui se trouvait là – environ 15 personnes (Terra).

Des vidéos publiées sur Internet montrent l'actrice réagissant à la femme : « va en prison, raciste ». Après l'incident, Gagliasso a appelé la police. La femme a été extraite des lieux, escortée par des agents.

Selon les informations recueillies par le portail O PÚBLICO, la femme, qui était ivre au moment de son arrestation, a été arrêtée après avoir insulté des employés de la Garde nationale républicaine (GNR), mais a depuis été relâchée par les autorités (LE PUBLIC).

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Dans une interview avec Fantástico, dimanche dernier (31), Giovanna et Bruno ont rappelé la situation et réfléchi sur la difficulté des noirs à se défendre contre les blancs.

Malheureusement, cet épisode n’est pas un cas isolé.

Um enquête réalisée par la Commission pour l'égalité et contre la discrimination raciale, une organisation liée au gouvernement portugais, souligne que les cas de racisme et de xénophobie au Portugal, y compris ceux dirigés contre les Brésiliens, ont augmenté dans le pays (CICDR).

Selon le rapport, préparé en 2020, sur les 655 plaintes reçues cette année-là, 29,6 % (120 incidents) concernaient une discrimination fondée sur la couleur de la peau et l'origine raciale et ethnique de la personne offensée. (Nexo).

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S'ils s'étaient produits au Brésil, les délits dirigés contre les victimes pourraient être qualifiés d'insultes racistes, selon les spécificités de la législation brésilienne. Cependant, le code pénal portugais, contrairement à celui du Brésil, ne qualifie pas ce délit.

Au Portugal, l'article 240 du Code pénal, qui traite des délits de discrimination et d'insulte, ne mentionne pas la « haine raciale ».

En septembre 2021, selon le journal O Globo, un projet de loi a été créé, avec un texte du député Joacine Katar Moreira, visant à améliorer les sanctions pour les situations de délits racistes (Le Globe)🚥.

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Une vidéo du projet LEIturas, publiée en décembre 2021 sur les réseaux sociaux du député, explique les lacunes du Code pénal portugais concernant les délits discriminatoires.

Curto Commissariat :

(Photo du haut : Reproduction/Instagram).

(*) : Le contenu dans d'autres langues est traduit par Google Traducteur

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