Le député bolsonariste La policière Kátia Sastre (PL-SP), qui préside la Commission de défense des droits des femmes, a proposé cette proposition comme point unique à la collégiale. Le texte est discuté à la Chambre depuis 2007 et est fréquemment remis à l'ordre du jour à la demande des parlementaires conservateurs.
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Le projet de loi instituant le Statut de l'enfant à naître garantit au fœtus « le droit à la vie, à la santé, au développement et à l’intégrité physique » et interdit « tout préjudice à l’enfant à naître ». Selon l'avis publié, le fœtus issu de violences sexuelles aura les mêmes droits que les autres enfants à naître. En d'autres termes, l'appareil empêchera avortement en cas de viol, désormais garanti par la loi.
La législation actuelle autorise également cette procédure en cas de risque pour la vie de la femme enceinte ou en cas de diagnostic d'anencéphalie fœtale – des possibilités qui seraient également réalisées avec la proposition en discussion.
Des tempéraments féroces
L'atmosphère est devenue tendue lorsque le président de la Commission a empêché le public d'entrer, gardant le vote à huis clos. En début d'après-midi, un manifestant pro-Bolsonaro s'est rendu sur place et a frappé au visage un partisan du PSOL.. (Focus Congrès)
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Le leader du PSOL au Congrès national, Samia Bonfim, a diffusé sur ses réseaux sociaux une vidéo montrant la dispute qui a eu lieu à la Chambre.
Sur les réseaux, depuis quelques jours, une action circule pour stopper le Statut de l'enfant à naître, avec l'intention de faire pression sur le rapporteur du projet, adjoint Emanuel Pinheiro Neto (MDB-MT).
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