féminicide, viol
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Les féminicides augmentent de 10% dans le pays au 1er semestre 2022 et atteignent 699 victimes

Le nombre de féminicides enregistrés au premier semestre de cette année au Brésil est supérieur de 10,8% par rapport à la même période de 2019, qui n'a pas été affectée par la dynamique imposée par la pandémie de Covid-19. En moyenne, quatre femmes ont été assassinées par jour entre janvier et juin, pour un total de 699 victimes (3,2 % de plus que l'année dernière).

Les données font partie de une étude réalisée par le Forum brésilien de sécurité publique, qui a rassemblé des statistiques criminelles sur la violence sexiste et intrafamiliale au cours de la première moitié des quatre dernières années. Les chiffres sont passés de 631 féminicides en 2019 à 664 en 2020, 677 en 2021 et 699 en 2022.

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L'enquête a également collecté des données sur viol, qui a identifié plus de 29 mille victimes de ce type de crime au cours des six premiers mois de l'année. En quatre ans, en ne considérant que les premiers semestres, 112 XNUMX femmes ont été violées dans le pays.

Par région, les plus fortes augmentations féminicides au cours des quatre dernières années, ils se sont produits dans le Nord (75%), le Centre-Ouest (8,6%) et le Nord-Est (1%). Seule la région Sud a connu une baisse de 1,7%.

Par État, les plus fortes augmentations ont été enregistrées à Rondônia (225%), Tocantins (233,3%) et Amapá (200%). Treize autres États ont connu une augmentation des cas, tandis que 13 ont montré une réduction, les plus importantes étant le Roraima (-11%), le Distrito Federal (-50%) et le Rio Grande do Norte (-42,9%).

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Moins de ressources

L'étude a souligné que, malgré la croissance constante des enregistrements de féminicides, les ressources investies par le gouvernement fédéral pour lutter contre ce phénomène violence contre les femmes ont considérablement diminué.

En 2022, seuls 5 millions de reais ont été alloués à la lutte contre le violence contre les femmes, le plus petit transfert de ressources au cours des quatre dernières années, selon note technique réalisé par l'Institut d'études socio-économiques (Inesc).

(avec Contenu de l'état)

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