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Le législateur hongrois se retire de l'amendement sur les plaintes contre les LGBTQIA+

Le Parlement hongrois a retiré, ce mardi (23), un amendement constitutionnel qui encourageait les plaintes anonymes contre les personnes LGBTQIA+ qui "questionavam", la définition constitutionnelle du mariage, de la famille et du genre.

Approuvé par le Parlement en avril, l'amendement a élargi la portée d'une loi de 2014, y compris de nouveaux domaines sur lesquels les citoyens pouvaient faire des rapports anonymes, afin de « protéger le mode de vie hongrois ».

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Dans ces nouveaux domaines, il y avait « tout questionmariage », défini par la Constitution de 2019 comme l’union d’un homme et d’une femme.

Il a également encouragé le signalement de ceux qui nient « le droit des enfants à une identité qui correspond à leur sexe de naissance ».

Les organisations de défense des droits humains ont dénoncé que ce texte complétait un arsenal juridique pour alimenter la haine contre les minorités sexuelles et de genre.

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La présidente hongroise Katalin Novák a opposé son veto à la loi et l'a renvoyée au Parlement, estimant que le texte imprécis « ne protégeait pas efficacement les valeurs établies dans la Constitution ».

Aujourd'hui, les députés ont approuvé une version modifiée du texte.

Membre de l'UE depuis 2004 et faisant partie de l'Europe centrale, la Hongrie était l'un des pays les plus libéraux de la région. L'homosexualité a été décriminalisée au début des années 1960 et les unions civiles entre personnes de même sexe ont été reconnues en 1996.

Depuis 2018, le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban a progressivement modifié la législation afin d'inaugurer une « nouvelle ère antilibérale » en Hongrie.

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Depuis, les recherches sur le genre, les changements de sexe à l’état civil et l’adoption par les couples homosexuels ont été interdites.

En 2021, la Hongrie a interdit les questions liées au changement de sexe ou à l'homosexualité en présence de mineurs. Cet incident a conduit la Commission européenne à ouvrir une procédure d'infraction contre la Hongrie, soutenue par 15 des 27 pays de l'Union européenne (UE).

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