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La police ouvre une enquête sur le génocide des Indiens Yanomami

La police a ouvert, ce mardi (23), une enquête pour « génocide » contre le peuple indigène Yanomami, après qu'un rapport ait révélé la mort d'une centaine d'enfants par malnutrition et d'autres causes, tandis que le gouvernement Lula a licencié 43 soldats de la Fondation nationale des peuples indigènes. Peuples (Funai).

"Hier, j'ai ordonné l'ouverture d'une nouvelle enquête de police pour déterminer s'il y avait eu génocide», a informé le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Flavio Dino, à CNN Brésil.

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« Il existe des preuves très solides d’un refus d’assistance nutritionnelle et sanitaire à ces populations autochtones. Il existe des preuves qu'il y avait une intention", a ajouté Dino.

Le gouvernement a révélé samedi (21) que 99 enfants Yanomami Des enfants de moins de cinq ans sont morts l'année dernière dans la plus grande réserve indigène du Brésil, notamment à cause de la malnutrition, de la pneumonie et du paludisme.

Lors d'une visite la semaine dernière, les autorités ont découvert plusieurs cas de mineurs souffrant de malnutrition sévère, de paludisme, d'infections respiratoires et d'autres complications. Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence sanitaire sur le territoire Yanomami.

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L'enquête, qui met en lumière les actions et omissions des fonctionnaires et anciens responsables de la santé sur le terrain Yanomami, couvrira également les crimes environnementaux présumés et le détournement de ressources publiques.

Lula, qui a entamé son troisième mandat présidentiel le 1er janvier, a décrit un scénario « inhumain » après sa visite à Roraima samedi (21).

Négligence et violence

Entre les États de Roraima et d'Amazonas, il y a Terre autochtone Yanomami, couvrant 96 30.400 km², où vivent environ XNUMX XNUMX autochtones.

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La violence s'est accrue dans la région, scène constante d'affrontements entre mineurs et populations indigènes, qui dénoncent la contamination et la déprédation croissantes du territoire ces dernières années.

Les associations et les autochtones pointent leur responsabilité Jair Bolsonaro, qui défendait l’exploration minière et agricole sur les peuples indigènes et questionou l'étendue des terres protégées au Brésil.

Le gouvernement nouvellement installé a toutefois décidé de licencier 43 militaires nommés au sein du Funai sous le gouvernement Bolsonaro.

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Les licenciements concernent des militaires nommés par Marcelo Xavier, délégué de la police fédérale qui a présidé le Funai entre juillet 2019 et décembre 2022.

Les licenciements ont été célébrés par Sonia Guajajara, ministre du nouveau portefeuille des Peuples autochtones.

Les fonctionnaires avaient « une orientation totalement contraire » à la protection des droits indigènes, a accusé Guajajara.

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Sous l'administration de Xavier, nommé par Bolsonaro, A Funai a pris des mesures qui « ont retardé la démarcation des terres » et ont apporté « l'instabilité » aux peuples indigènes, a déclaré le ministère dirigé par Guajajara dans un communiqué.

???? La peine de regarder:

Vidéo par : Brasil Escola

(avec AFP)

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