La responsabilité budgétaire sans penser aux questions sociales est inutile, dit Lula

Lors du dernier jour de participation à la COP27, le Sommet Climat, le président élu, Luiz Inácio Lula da Silva (PT), a critiqué ce jeudi matin (17) le respect du plafond des dépenses au détriment de l'allocation de ressources pour le social zone. Il a également parlé d'atteindre l'objectif d'inflation, sanspromed'avoir de la croissance et critique le système financier qui ne perd jamais.

Lula s'est adressé aux représentants de la société civile lors de l'événement organisé par le Brazil Climate Action Hub, un groupe créé par des organisations de la société civile pour discuter de l'action climatique.

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"Quand vous fixez ce qu'on appelle un plafond de dépenses, tout ce qui se passe, c'est que vous enlevez de l'argent à la santé, vous enlevez de l'argent à l'éducation, à la technologie, à la culture, en d'autres termes, vous essayez de démanteler tout ce qui fait partie du monde social et vous ne touche pas un centime du système financier. Vous ne touchez pas un centime aux intérêts que le banquier doit recevoir. Ah mais si je dis ça, la bourse va baisser, le dollar va monter… Patience ! Le dollar n’augmente pas et la bourse ne baisse pas à cause de gens sérieux, mais à cause des spéculateurs. »

Selon le président élu, il faut avoir un objectif d’inflation, mais aussi un objectif de croissance. « Nous devons nous engager à générer des revenus et à augmenter le salaire minimum au-delà de l’inflation. Je veux prouver qu’il est possible d’éliminer à nouveau la faim et de créer des emplois.»

Le pire pays

Lula a déclaré qu'il assumera la présidence en janvier alors que le Brésil se trouve dans une situation pire qu'au début de son premier mandat présidentiel, en 2003. « Nous allons trouver le pays dans une situation pire et avec quelque chose de plus grave, la tentative de discréditer ses institutions. .»

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Lors de la réunion, la Coalition noire pour les droits, qui regroupe plus de 200 organisations, associations, ONG, collectifs, groupes et institutions du mouvement noir, a remis au président élu une lettre réclamant des actions pour lutter contre le racisme environnemental. Les dirigeants de la jeunesse ont également envoyé une lettre demandant la création du Conseil de la jeunesse climatique.

(Avec l'état du contenu)

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