L'acte administratif autorise le partage d'informations telles que le nom civil ou social, la date de naissance, l'affiliation, le lieu de naissance et la nationalité, le sexe, l'état civil, le groupe familial, l'adresse, les caractéristiques biologiques et héréditaires, ainsi que des documents tels que le CPF et carte d'électeur.
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Après trois séances d'essai, les ministres ont décidé que l'échange d'informations devait être limité au « minimum nécessaire » et devait respecter les exigences établies dans la loi générale sur la protection des données (LGPD).
La plénière a également défini que les fonctionnaires peuvent être tenus responsables de fautes administratives s'il est prouvé qu'il y a eu abus dans le traitement des données ou violation de la confidentialité des informations.
Le gouvernement fédéral doit reformuler le Comité central de gouvernance des données, qui est actuellement composé uniquement de représentants des organes du pouvoir exécutif, pour inclure des membres de la société civile. Le délai pour se conformer à la décision est de 60 jours.
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CE QUE DISENT LES AVOCATS
Pour l'avocat Marcus Vinícius Vita Ferreira, associé chez Wald, Antunes, Vita e Blattner Advogados, le jugement constitue le plus grand précédent judiciaire en matière de protection des données au Brésil. «Avec la délimitation objective des limites du pouvoir public dans l'ingérence dans la vie privée», explique-t-il.
Associé chez BBL Advogados et directeur des nouvelles technologies au Centre brésilien de médiation et d'arbitrage (CBMA), Daniel Becker affirme que le décret a affaibli un « livre de droits liés à la vie privée ».
« Le partage de données personnelles entre entités de l'administration publique n'est pas une dynamique à interdire, mais nécessite plutôt une réglementation détaillée, à la lumière des préceptes de la LGPD, afin de garantir la sécurité du vaste portefeuille de données sensibles qui seront en flux entre les corps », argumente-t-il.
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Source : Stade Conteudo