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Télégramme de retour ! La Cour annule la suspension de la demande au Brésil

Ce samedi (29), le Tribunal fédéral a annulé la suspension du service de messagerie Telegram sur le territoire brésilien, créé la semaine dernière après que les autorités n'ont pas fourni de données sur les groupes néo-nazis opérant sur la plateforme.

Le juge fédéral Flávio Lucas, de la 2e chambre spécialisée du Tribunal régional fédéral de la 2e région (TRF2), a informé dans sa décision que la suspension de l'application dans tout le pays « n'est pas raisonnable, compte tenu de l'impact étendu sur tout le territoire national de la liberté de communication de milliers de personnes qui sont absolument étrangères aux faits faisant l'objet de l'enquête ».

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Cependant, le juge maintenu l'amende journalière d'un million de reais, établi par la première instance judiciaire, a informé le TRF2, basé à Rio de Janeiro, dans un communiqué.

La police fédérale et le ministère public avaient demandé au Telegram les données personnelles de tous les membres des chaînes du « Mouvement antisémite brésilien » et du « Front antisémite », que les autorités associent à des attaques contre des écoles au cours des derniers mois.

En novembre de l'année dernière, un adolescent de 16 ans a tué par balle quatre personnes et en a blessé plus de dix dans deux écoles d'Espírito Santo.

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Le jeune homme "était membre de groupes extrémistes sur Telegram, où étaient partagés du matériel de plaidoyer néo-nazi (...) avec des tutoriels sur le meurtre et la fabrication d'engins explosifs, et des vidéos de morts violentes", a détaillé la TRF2.

Selon la première instance judiciaire, le Telegram n’a fourni que « partiellement » les données demandées.

La société, basée à Dubaï et enregistrée dans les îles Vierges britanniques, a annoncé jeudi (27) que les informations demandées étaient « technologiquement impossibles à obtenir » et a annoncé qu'elle ferait appel devant le tribunal.

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« Peu importe le prix, nous défendrons nos utilisateurs au Brésil et leur droit à la communication privée », avait alors déclaré son directeur exécutif, Pavel Durov.

O Telegram avait déjà fait l'objet d'une ordonnance de suspension au Brésil en mars 2022, lorsque le ministre du Tribunal suprême fédéral (STF) Alexandre de Moraes a ordonné son blocage parce qu'il estimait que l'entreprise ne respectait pas à plusieurs reprises les décisions de justice visant à lutter contre la désinformation dans un contexte de année électorale et n’a pas collaboré avec les autorités dans la répression d’autres crimes.

Après l'ordre de blocage, qui n'est pas entré en vigueur, le Telegram a nommé un représentant légal au Brésil et a détaillé devant le tribunal ses mécanismes internes de lutte contre la désinformation.

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(Avec AFP)

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