Le réel numérique pourrait sortir en 2024, annonce le président de la Banque centrale

Apparemment, la Banque centrale du Brésil ne veut pas être laissée pour compte dans la course virtuelle des années à venir. Le président de l'entité, Roberto Campos Neto, a déclaré ce mardi (13) qu'il était intéressé par la création d'une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Le discours a eu lieu lors d'un événement sur la sécurité numérique promu par Poder360.

Président de la Banque centrale, Roberto Campos Neto (Photo de Sergio LIMA / AFP)

Campos Neto a dit que l'objectif est de lancer la monnaie en 2024, pour faire face à d'autres économies mondiales qui réfléchissent déjà à l'avenir de la circulation monétaire. Nous avons récemment annoncé ici sur Newsverso que l'Indonésie avait déjà lancé sa propre monnaie dans la sphère numérique. 

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Alors que les tests devraient commencer en 2023, le président de la Colombie-Britannique a évoqué la nécessité d'insérer le Brésil dans cette nouvelle sphère :

"Les actifs seront 'tokénisés' et, en regardant les bilans des banques, les actifs et les passifs peuvent devenir des 'tokens', nous aurons besoin d'une monnaie pour faire face à ce nouveau système d'interaction", a-t-il souligné.

Pour Campos Neto, certains pays se privent du passage au numérique, interdisant notamment l'émergence de leurs propres actifs. Selon lui, cette pratique peut être néfaste. « Il faut encourager les banques à avoir une garde numérique », a-t-il commenté. 

On a demandé à Campos Neto si le changement de gouvernement pourrait interférer avec le réel numérique

Enfin, le président a également souligné que les pratiques d'innovation de la Banque centrale ne sont pas réglementées par les gouvernements, par conséquent, le changement d'exécutif n'interférera pas avec les actions. 

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QuestionEn discutant de la manière dont le changement de gouvernement au Brésil pourrait affecter le programme d'innovation de la Banque centrale, Campos Neto a déclaré qu'il ne s'attendait pas à une interférence majeure. « Quel que soit le gouvernement, quel que soit le président, quel que soit le mandat. Quand je regarde l’avenir financier, je ne pense pas que quelque chose va changer.

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