Après avoir manifesté devant le Parlement et Downing Street en début de semaine, des militants ont occupé ce vendredi (7) Trafalgar Square à Londres.
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« Nous ne voulions pas être ici, mais ils (le gouvernement) ne nous ont pas donné d’autre choix. Nous pensons qu'à l'heure actuelle, la seule façon de changer les choses est la résistance », a déclaré Gemma Barnes, 32 ans, militante des droits des animaux.
L’intensité et la fréquence croissantes des catastrophes liées au changement climatique, outre les vagues de chaleur, affectent également le Royaume-Uni, augmentant l’anxiété et le sentiment d’urgence de ces militants.
Dans les pays riches, "il serait injuste de notre part d'ignorer (ces avancées) et de poursuivre notre vie", a déclaré Emma Brown, 30 ans, en faisant référence aux récentes inondations au Pakistan qui ont fait près de 1.500 XNUMX morts.
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Lors de chacune des manifestations de ces derniers jours, la police a arrêté des dizaines de personnes pour faciliter la circulation. De nombreux détenus ont été condamnés à plusieurs semaines de prison.
Le nouveau gouvernement conservateur de Liz Truss, qui vient de réactiver les permis d'exploration pétrolière et gazière en mer du Nord, est déterminé à agir contre le « Just Stop Oil ».
Lors du congrès du parti conservateur de cette semaine, la première ministre s'est lancée contre des mouvements et des associations comme Extinction Rebellion et Greenpeace, dont les militants ont brièvement interrompu son discours mercredi (5). Truss accuse ces groupes de faire partie d’une « coalition contre le développement économique », aux côtés du parti travailliste et du mouvement anti-Brexit.
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La ministre de l'Intérieur Suella Braverman promeils renforcent les pouvoirs de la police pour « mettre fin à ces troubles » dans un prochain projet de loi sur l’ordre public.
«Donc, si vous faites partie des groupes 'Just Stop Oil', 'Insulate Britain' ou 'Extinction Rebellion', vous franchissez la ligne lorsque vous enfreignez la loi. C’est pourquoi nous continuerons à imposer des règles », a insisté Braverman.
Mais les menaces n'intimident pas les militants, dont beaucoup ont pris des jours de congé et sont venus de loin pour participer à des événements dans la capitale britannique.
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(avec AFP)
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