Pour le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, « l'absence d'une feuille de route claire » pour le financement de l'aide aux pays pauvres dans la lutte contre le changement climatique « ne contribue pas à construire une confiance mutuelle entre le Nord et le Sud ».
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En outre, a-t-il déclaré, « les pays développés n’ont pas encore respecté leur engagement de transférer 100 milliards de dollars » par an pour aider les nations les plus vulnérables à s’adapter au changement climatique.
Lors du sommet, la Chine – le plus grand pollueur du monde – a rejeté l'idée selon laquelle elle ne devrait plus être considérée comme un pays en développement, même si elle est actuellement la deuxième économie de la planète.
La question a dominé les négociations de la COP27, lorsqu’il s’est agi de créer un fonds pour compenser les pertes et dommages dans les pays pauvres les plus touchés par le changement climatique.
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Le sommet, qui s'est terminé dimanche, a approuvé la création d'un fonds destiné aux États « particulièrement vulnérables ». Mais il n’a pas réussi à progresser dans la réduction des émissions polluantes pour maintenir l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, fixé dans l’Accord de Paris de 2015.
(Avec AFP)