Avec une série de propositions, Petro a appelé au démantèlement des institutions internationales, à la fin des combustibles fossiles et à une planification économique pour sauver l’humanité de ces « temps d’extinction ».
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« Depuis la première COP, les dirigeants politiques n'ont pas réussi à enrayer les causes de la crise climatique », a déclaré le président de gauche devant une centaine de dirigeants de gouvernements et d'États.
Ils « ont échoué essentiellement parce que surmonter la crise climatique implique de cesser de consommer du pétrole et du carbone », a-t-il ajouté.
« Le marché n’est pas le principal mécanisme permettant de surmonter la crise climatique. C’est le marché et l’accumulation du capital qui la produisent et ne seront jamais son remède. Seule une planification publique et mondiale multilatérale permettrait une économie mondiale décarbonée. L'ONU doit être le cadre de cette planification», a-t-il expliqué.
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Dans la lutte contre le changement climatique, la préservation de la forêt amazonienne est l’un des enjeux principaux.
« La Colombie accordera 200 millions de dollars par an pendant 20 ans pour sauver la forêt amazonienne sur son territoire. Nous attendons avec impatience la contribution mondiale », a-t-il déclaré.
Auparavant, lors d'un événement organisé avec le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, et des présidents africains, Petro avait déclaré qu'il espérait avoir le Brésil et le Venezuela à bord de ce projet.
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Petro avait également déclaré en août qu'il aspirait à verser un revenu mensuel à « cent mille familles amazoniennes ».
Le président élu du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, est attendu à la COP27 dans les prochains jours, tandis que le président vénézuélien, Nicolás Maduro, est également à Charm el-Cheikh et devrait s'adresser à la plénière ce mardi (8).
(avec AFP)
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